Plusieurs jeunes femmes ambitieuses arrivent à Hollywood avec le rêve de devenir des stars de cinéma. Elles se retrouvent rapidement piégées dans le milieu trouble des "screen tests" (bout d'essais).
Un film d'exploitation montrant les dessous du cinéma érotique de l'époque, sans cacher l'aspect sordide et cynique des producteurs et réalisateurs. Machisme, tournages avec très peu de moyens, humour graveleux, projets de synopsis veillant à ne pas trop effrayer la censure...
Le récit est structuré autour d'épisodes montrant les désillusions successives des protagonistes face à la réalité brutale et prédatrice de l'industrie cinématographique underground des années 60.
Le film s'inscrit dans la lignée des films de sexploitation de la fin des années 60. Contrairement aux productions plus léchées, il possède une esthétique brute, presque documentaire par moments, typique des productions à micro-budget de l'époque.
Bien que le film soit conçu pour le voyeurisme, il offre un regard sur la vulnérabilité des femmes dans le Hollywood pré-féministe. Il illustre le "Casting Couch" (la promotion canapé) avant que le terme ne soit largement dénoncé. Le ton est sombre et cynique, s'éloignant de la légèreté de certains films érotiques de la même période pour privilégier une atmosphère de désespoir urbain.
Le film a principalement circulé dans les cinémas "Adults Only" et les circuits de drive-in. Il est avant tout un produit du marché intérieur américain et canadien. Les distributeurs canadiens John Dunning et André Link (qui ont plus tard découvert David Cronenberg) ont importé le film. Ils ont dû batailler avec "Le Bureau de surveillance du cinéma" du Québec pour obtenir le droit de projeter de tels films. Cette exploitation a d'ailleurs inspiré ces distributeurs à produire leurs propres films (comme Valérie), voyant le succès commercial de titres comme The Screentest Girls auprès du public local.
Film en version originale :
mp4, 355 Mo
https://multiup.io/4816cbdb22d3f917a6c473abaf986feb
Sous-titres français maison, d'après un timecode créé spécialement à partir de la transcription des dialogues :
après commentaire, sur demande par email à lebisfaitsoncinema@gmail.com



Encore un inconnu pour moi.a decouvrir donc avec curiosite.et encore merci pour ces raretes
RépondreSupprimerUne rareté de plus à découvrir.Merci et BA 2026.RF.
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